mercredi 7 mars 2007

MOTOWN DIGGIN (partie 1)

Motown (ou Motown Records) est une compagnie de disques américaine qui fait partie du Universal Music Group. La Motown a été créée en janvier 1959 par Berry Gordy à Detroit dans le Michigan. Le nom Motown est la contraction de Motor Town, le surnom de Detroit qui était alors la capitale de la production automobile.

En lançant Motown, Berry Gordy avait pour objectif de séduire à la fois le public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and blues plus accessibles que la production de labels concurrents tels que Stax.
Il organisa sa société en une véritable usine à tubes dans laquelle rien n'était laissé au hasard : il s'entoura des meilleurs compositeurs, des interprètes les plus prometteurs et apporta un soin particulier à la production.

Parmi les artistes qui ont marqué Motown, on peut citer, parmi les interprètes, Diana Ross et The Supremes, The Four Tops, Martha Reeves and The Vandellas, Smokey Robinson, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Temptations, The Jackson Five et Michael Jackson pour la première partie de sa carrière solo, Lionel Richie avec ou sans The Commodores, ...

Dans la catégorie des auteurs-compositeurs, on notera, entre autres, Brian Holland, Lamont Dozier et Eddie Holland, Norman Whitfield et Barrett Strong, Nicholas Ashford et Valerie Simpson.
De 1959 à 1971, le groupe de musiciens de studio The Funk Brothers enregistra la majeure partie des disques de la firme et participa à façonner le son Motown.

En 2003, le documentaire Standing In The Shadows Of Motown (devenu en français La Véritable Histoire de Motown) rend hommage à ces artisans de l'ombre.

UNE COLLECTION MOTOWN ASSEZ COMPLETE (avis aux jaloux)



MARVIN GAYE ET TAMMI TERRELL DANS UN DUO MYTHIQUE



THE TEMPTATIONS DVD SAMPLE



THE TEMPTATIONS "MY GIRL"



THE SUPREMES

Groupe de soul, actif de 1959 à 1977.
Le groupe se forme sous le premier nom de The Primettes, en 1959, dans le but d'accompagner les membres du groupe The Primes' en concert. Composé de Florence Ballard, Mary Wilson et Diane Ross, qui sont alors agées de 15 ans chacune, et de Betty Travis, d'un an leur ainée. Betty McGlown (future Betty Travis), puis Florence Ballard quitteront très tôt les Primettes sous la pression de leurs parents qui estimaient leurs études plus importantes. Diane Ross et Mary Wilson se produiront alors en duo en attendant que leurs camarades soient diplômées.
Dans un premier temps, Florence Ballard sera la lead voice du groupe, eu égard à sa puissante voix gospel.

Holland-Dozier-Holland
En 1961, les jeunes filles signent avec Berry Gordy, de Motown, qui leur impose de changer de nom. Elles deviennent, The Supremes. À la même époque, Diane Ross se fait appeler Diana. Les trois premiers disques des Supremes ont des ventes catastrophiques, Diana Ross prend une place de serveuse dans une cafétéria de Detroit et Barbara Martin quitte la formation pour se marier.
En 1964, les Supremes s'organisent différemment, Berry Gordy décide de mettre Diana Ross sur le devant de la scène. Elles chantent Where did our love go, une chanson de Holland-Dozier-Holland qu'avaient refusé les Marvelettes. Ce sera un numéro un et en quelques semaines, les Supremes atteignent la gloire.
Les succès s'enchaînent alors : Baby Love sera aussi numéro un en 1964, aux États-unis et au Royaume-Uni (c'est d'ailleurs la première fois qu'une formation féminine est numéro un au Royaume-Uni). Extrait du même album et sorti un mois après Baby Love, Come see about me sera aussi numéro 1. Suivront Stop! In the Name of Love, Back in my arms again, etc.
Après avoir offert dix numéro 1 aux Supremes, les auteurs Holland-Dozier-Holland quittent Motown pour créer leur label, Hot Wax and Invictus.

Diana Ross and the Supremes
Florence Ballard et Diana Ross s'entendent de moins en moins. Il faut dire que Diana Ross, qui entretient une liaison avec Berry Gordy, semble outrageusement favorisée, le groupe devient d'ailleurs Diana Ross and the Supremes. Diana Ross commence aussi à enregistrer ses parties sans le groupe dont la cohésion s'effrite.
En pleine tournée, Florence Ballard est d'ailleurs licenciée par Berry Gordy et remplacée par Cindy Birdsong, des Bluebelles. À l'époque, une seule chanson atteindra le haut des charts : Love Child. Le 14 juin 1970, pendant un concert au Frontier Hotel de Las Vegas, Diana Ross présente au public celle qui sera sa remplaçante, Jean Terrell.

THE SUPREMES "MY WORD IS EMPTY"




THE SUPREMES "YOU KEEP ME HANGIN ON"



THE SUPREMES "BABY LOVE"



LA VIDEO: THE TEMPTATIONS AVEC DIANA ROSS and THE SUPREMES



A plus, n'oubliez pas de digger avent de rentrez chez vous....

BLUE NOTE DIGGIN (1ère partie)

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir certaines perles du label jazz par excellence.

Petite histoire du label

Blue Note Records est un label de jazz créé en 1939 à New York et longtemps dirigé par Alfred Lion et Francis Wolff.
Il appartient aujourd'hui au groupe EMI. Son nom provient de la "note bleue" caractéristique du jazz et du blues.

Alfred Lion et Frank Wolff étaient des juifs allemands qui avaient immigré aux États-Unis après l'arrivée au pouvoir d'Hitler.
Blue Note est principalement associé au style hard bop bien qu'il ait publié des disques dans presque tous les genres de jazz. Horace Silver, Jimmy Smith et Art Blakey sont les musiciens les plus liés au label mais presque tous les jazzmen importants de l'après-guerre ont enregistré pour le label.

Blue Note a en effet enregistré les "classiques" de Clifford Brown, Lou Donaldson, Dexter Gordon, Johnny Griffin, Herbie Hancock, Freddie Hubbard, Jay Jay Johnson, Thelonious Monk, Bud Powell, Max Roach ou Sonny Rollins.

Le label a longtemps été autonome et Alfred Lion enregistrait selon son goût personnel. Il fallait seulement avoir du swing ou du groove et garder le sentiment du blues. Quant à Frank Wolff, il réalisait les photographies pour les pochettes des disques

UNE COLLECTION BLUE NOTE PAS COMME LES AUTRES



MADLIB NOUS FAIS PARTAGER SA PASSION POUR LE JAZZ ET LES POCHETTES BLUE NOTE



ART BLAKEY ET SON "DAT THERE" (VERY RARE VIDEO 1961)

jeudi 1 mars 2007

DIGGIN IN THE CRATES EPISODE 2

Je continue ce voyage à travers les magasins, les marchés, puces du monde entier à la recherche de galettes qui nous font souffrir, pour lesquels certains de nous sont pret à risquer leur loyer, leur épargne et j'en passe...

UN MAGASIN "FULLY LOADED" DE SOUL, DE 7' INCHES DE NORTHERN SOUL DONT RAFFOLENT LES FANATIQUES ANGLAIS



UN MIX EXCLUSIF DU 45 KING, QUE DES BREAKS EN 45 TOURS...



DES DIGGERS CANADIENS TROUVENT DES SAMPLES DES BEATNUTS, DE CUTCHEMIST, DE BUCK65

vendredi 16 février 2007

MPC: la machine qui rend nos rêves réalités...



De nombreux producteurs travaillent avec une MPC car elle reproduit le son de la source de façon très fidèle.

Faisons donc un petit détour du coté des machines, boites à rythmes qui ont contribués à construire les kits de batteries, les percussions les plus improbables et les beats les plus vénérés....

ROGER LINN

Roger Linn est un concepteur américain de produits électroniques dédiés à la musique. Il est aussi guitariste, compositeur et parolier.
En 1979, il crée la première boîte à rythmes à base d'échantillons, la LM-1, puis la LinnDrum et la Linn9000 qui connaissent un très grand succès pendant les années 1980.
Sa société Linn Electronics disparaît en 1986, il devient consultant indépendant et travaille avec la société Akaï à la conception des MPC60 et 3000, des séquenceurs/échantillonneurs à l'ergonomie particulièrement réussie.

DRUM MACHINE

Pour un historique détaillé et vraiment interessant sur ces machines, je vous renvoie sur la page de Wikipedia

http://en.wikipedia.org/wiki/Drum_machine

AKAI MPC MASTERS

Voici quelques professionels qui utilisent la MPC de façon très diffèrente

PETE ROCK "TRUE MASTER"



KEV BROWN CHOPPIN SAMPLES



BLACK MILK (le prochain JAY DILLA? Attention!!!)

part 1



part 2



a plus

continuez à digger

Au fait, les breaks, le diggin c'est bien...mais comment sont pressés les disques?

Voici des petites vidéos qui expliquent les differentes étapes de fabbrication des supports sur lequels sont pressées les maxis et les albums sur lequels nous continuons à nous emerveiller......

How Vinyl Records Are Made part 1



How Vinyl Records Are Made part 2



Et puis vu que on aime aussi se détendre, voici une petite visite guidée à travers les bacs d'une convention du disque qui a eu lieu à Paris en 2005



à très bientot

Qu'est ce qu'un break?

voici la définition (en anglais) du break:

In popular music a break is an instrumental or percussion section or interlude during a song derived from or related to stop-time – being a "break" from the main parts of the song or piece.
A break is where all elements of a song (e.g., pads, basslines, vocals), except for percussion, disappear for a time. In hip hop and electronica, a short break is also known as "the drop", and is sometimes accented by cutting off everything, even the percussion. This is distinguished from a breakdown, a section where the composition is deliberately deconstructed to minimal elements (usually the percussion or rhythm section with the vocal re-introduced over the minimal backing)all other parts having been gradually or suddenly cut out: "Breaks are for the drummer; breakdowns are for hands in the air" (Brewster and Broughton 2003, p.79).

Voici la liste des principaux breaks utilisés dans l'histoire du hip hop:

"Scratchin'" by Magic Disco Machine

"Scorpio" by Dennis Coffey

"Super Sperm" by Captain Sky

"Mardi Gras" by Bob James, cover of Paul Simon's "Take Me to The Mardi Gras".

"Soul Makossa" by Manu Dibango

"Easy Dancin'" by Wagadu-Gu

"In The Bottle" by Gil Scott-Heron

"Apache" by the Incredible Bongo Band.

"Ashley's Roachclip" by Chuck Brown & the Soul Searchers

"Fencewalk" by Mandrill

"Funky Nassau" by The Beginning of the End

The Amen Break from "Amen, Brother" (1969) by The Winstons

"Funky Drummer" by James Brown (RIP)

Il ne s'agit là que des plus connus, il existe des milliards de breaks...

Je vais commencer à vous en faire découvrir d'autres beaucoup moins connus, car il faut comprendre que certains producteurs se limitent à foutre un kit de batterie déjà pret sur un sample qu'ils ont meme pas "choppé" (découpé, en français).

A plus

mardi 6 février 2007

DIGGIN IN THE CRATES EPISODE 1

À force de "digger" un peu partout, je me lance sur le net pour partager avec les nombreux vinyles addicts du monde entier mes connaissances ainsi que le fruit de mes innombrables recherches sur le net.

Aujourd'hui, je vais commencer par le diggin à travers le monde, par le biais de certains producteurs hip hop qui sont constamment à la recherche des breaks les plus intéressants, inédits, du free jazz en passant par la soul, du rock indé jusqu’à la bossa nova...

Voici quelques extraits vidéos de ce que l'on peut trouver sur YOU TUBE à propos du diggin surtout aux States.

Straight out the trunk..... (pas de commentaire possible!! )



20 SYL BEAT MAKER...

Un des beat maker les plus talentueux de France probablement...



BEAT DIGGIN DOCUMENTARY

Un des documentaire sur l'éternelle recherche du beat, du drum break, du solo de flute, de basse, de violon, de sax....



Voici un premier aperçu de ce qui vous attend sur ce blog exclusivement consacré à la musique, aux disques, aux breaks, aux vidéos plus ou moins rares, aux nouveautés de l'industrie musicale (labels indépendants surtout, car les differents Universal, Sony, Bmg... ont déjà assez de promo!)

A plus